La rénovation énergétique du parc de bâtiments existant est un enjeu majeur pour les prochaines décennies. Avec près de la moitié de l’énergie finale consommée à l’échelle nationale et plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre le secteur du bâtiment est une cible d’amélioration privilégiée si nous voulons limiter notre impact environnemental et le réchauffement climatique.
Parmi les solutions existantes pour réduire les consommations d’un bâtiment une intervention sur l’enveloppe, notamment avec une isolation, est indispensable. Cependant, si des précautions ne sont pas prises une isolation de paroi peut, dans certains cas, conduire à des pathologies liées à l’humidité.
Avant d’entamer une isolation, il est donc indispensable de bien connaitre le bâtiment concerné par les travaux : quels sont les matériaux constitutifs des parois ? Quelle est l’efficacité du renouvellement d’air intérieur ? Existe-t-il des pathologies existantes telles que des moisissures sur les murs ? les murs sont-ils sujets à des remontées capillaires ? Etc. Bref il est nécessaire de bien comprendre le comportement hygrothermique du bâtiment à l’état initial avant d’envisager une solution d’isolation.
Ce MOOC sur le bâti existant et l’humidité a pour but de présenter les éléments permettant de réaliser un bon diagnostic de l’état initial d’un bâtiment avant réhabilitation afin de prévenir toute pathologie liée aux problématiques d’humidité. Les sources d’humidité, leurs conséquences ainsi que les phénomènes physiques en jeu sont abordés. Les éléments à observer sur le terrain sont détaillés et les suites à donner au diagnostic présentées (travaux à réaliser avant d’isoler, études complémentaires à réaliser, etc).
Enfin, comme le diagnostic s’effectue sur site, une activité fil rouge basée sur un bâtiment concret est proposée.
Si vous avez manqué le début, qu’à cela ne tienne, vous pouvez encore vous inscrire, et ce jusqu’au 28 février prochain, ne tardez pas !