La société Zehnder organise des formations en ligne sur la VMC double-flux. A priori c’est gratuit, il suffit juste de s’inscrire.
Je ne connais pas du tout la qualité de ces formations, donc si certains les suivent, merci de nous faire un retour via les commentaires (ci-dessous)! Bien sûr, gardez à l’esprit que Zehnder EST un fabricant de VMC double flux…
C’est dans l’air du temps depuis le #onvousrepond, voici un petit article de la société Zehnder (fabricant de VMC), qui rassurera sans doute les “angoissés du Covid”, et sur le bon usage d’une VMC double-flux.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre publiée le 9 juin, 18 organisations professionnelles, dont les gaziers, appellent les pouvoirs publics à « revoir d’urgence les arbitrages » en cours concernant la prochaine réglementation environnementale (RE) 2020 des bâtiments neufs, la réforme du Diagnostic de performance énergétique (DPE) et la révision du label Bâtiment basse consommation (BBC). Les 18 acteurs signataires de la lettre sont des représentants de la filière gaz (Association française du gaz-AFG, Coénove, Uprigaz, etc.), des filières du génie climatique (Énergies et Avenir) ainsi que des énergies renouvelables (Enerplan pour le solaire et le Cibe pour le bois-énergie). Figurent aussi l’association d’élus Amorce et plusieurs associations engagées dans l’efficacité énergétique et la rénovation des bâtiments, ainsi que dans la lutte contre la précarité énergétique (Réseau pour la transition énergétique – Cler), négaWatt, etc.). S’ajoutent la Fédération des agences locales de maîtrise de l’énergie et du climat (Flame) et le groupement des industriels Mur Manteau.
Le gouvernement vient d’annoncer un nouveau calendrier de mise en application de la future réglementation environnementale, la RE 2020. Ce sera à l’été 2021. Tous les détails ici.
Julien Denormandie l’annonçait à demi-mots il y a quelques jours sur son compte Twitter pour rassurer les acteurs : la prolongation de l’état d’urgence sanitaire ne sera pas synonyme de prolongation de la suspension des délais en matière d’urbanisme. Une ordonnance présentée ce 7 mai en Conseil des ministres fixe la date de reprise des délais au 24 mai. Le texte doit être publié le 8 mai au « JO ».
L’association Qualitel vient de publier un nouveau guide qui présente des exemples de solutions techniques permettant aux professionnels de gérer le risque radon dans les opérations de construction et de rénovation de l’habitat.
Pour rappel, le radon
est un gaz radioactif naturel produit par la désintégration de
l’uranium présent dans les sols. Il se diffuse ensuite dans l’air,
notamment dans les logements. Il peut provoquer des cancers du poumon
dans le cas d’une exposition prolongée.
Ce guide technique est téléchargeable gratuitement sur le site Internet de Qualitel. Il est conçu « comme une boîte à outils opérationnelle : au-delà d’explications essentielles pour comprendre ce qu’est le radon, il précise les différents procédés constructifs et les solutions techniques permettant de protéger les habitants de ce polluant de l’air intérieur », souligne l’association. Le guide présente les modes constructifs susceptibles d’intensifier le phénomène. Il rappelle aussi le cadre réglementaire régissant aujourd’hui la prise en compte de ce risque dans les zones identifiées comme à potentiel de concentrations en radon élevées.
L’étanchéité des surfaces en contact avec le sol et l’efficacité de l’isolation et du système de ventilation mis en œuvre « sont des aspects essentiels » à prendre en compte pour gérer le risque radon des logements.
Pour les castor(ette)s rénovateur(trice)s, voici deux enduits isolants qui peuvent vous intéresser :
PARNATUR – CORPS D’ENDUIT CHANVRE (PAREX LANKO)
Solution bicomposant biosourcé
• Un mortier de dressement biosourcé au chanvre. Il s’applique sur les murs extérieurs et intérieurs, pour la restauration du Bâti Ancien. • Un mortier bicomposant (liant et chanvre) à mélanger avec de l’eau. Il est applicable en passes successives jusqu’à 80 mm d’épaisseur. Suivant son épaisseur, PARNATUR CORPS D’ENDUIT CHANVRE : –apporte un complément d’isolation thermique (lambda de 0,066W/m.°C), –améliore l’inertie thermique, –joue le rôle de régulateur d’humidité, –participe au confort acoustique. • Il permet également de rattraper la planéité d’ensemble des murs anciens. • PARNATUR CORPS D’ENDUIT CHANVRE est conforme aux Règles Professionnelles « Enduits en mortier de chanvre » et dispose du label « Produit Biosourcé ». Par ailleurs, c’est un produit qui présente un faible impact environnemental.
Isol’Argilus – enduit isolant à base de perlites/argile/chaux
L’enduit ISOL ARGILUS est le seul enduit naturel sur le marché français ayant un lambda de 0.06 W/m.°C. Cet excellent lambda vous permettra d’isoler vos murs correctement sans les doubler avec une plaque de plâtre par exemple. Cette mise en œuvre assurera une bonne respirabilité de vos murs, surtout dans le cadre d’une rénovation. ISOL ARGILUS s’applique uniquement en intérieur.
Pour cela, l’enduit ISOL ARGILUS peut s’appliquer en 2 ou 3 couches de 4 cm maximum chacune. Son mélange PERLITES / ARGILE / CHAUX apportera une excellente facilité d’application. En guise de finition, un enduit MONOCOUCHE ou finition ARGILUS est conseillé.
Un lambda assez performant, qui les rend intéressants pour améliorer les performances énergétiques d’un bâti ancien à rénover;
Des enduits perspirants (mu=4.2 pour le PARNATUR, mu=6 pour l’ARGILUS), gage d’un respect du comportement hydrique du mur (migration de vapeur d’eau non obstruée);
Un temps de séchage trois fois plus rapide pour l’ARGILUS, par rapport à un enduit chaux-chanvre;
Produit en Vendée pour l’ARGILUS, chènevotte issue de la Chanvrière de l’Aube pour le PARNATUR.
Un bémol toutefois, pas d’informations sur les adjuvants rentrant dans leur composition…
Pour ceux qui suivent avec intérêt les péripéties de notre future réglementation thermique (objectif début 2021!), voici le communiqué, très critique, de Thierry RIESER (gérant de la SCOP ENERTECH) :
La rénovation énergétique du parc de bâtiments existant est un enjeu majeur pour les prochaines décennies. Avec près de la moitié de l’énergie finale consommée à l’échelle nationale et plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre le secteur du bâtiment est une cible d’amélioration privilégiée si nous voulons limiter notre impact environnemental et le réchauffement climatique.
Parmi les solutions existantes pour réduire les consommations d’un bâtiment une intervention sur l’enveloppe, notamment avec une isolation,
est indispensable. Cependant, si des précautions ne sont pas prises une
isolation de paroi peut, dans certains cas, conduire à des pathologies liées à l’humidité.
Avant d’entamer une isolation, il est donc indispensable de bien connaitre le bâtiment concerné par les travaux : quels sont les matériaux constitutifs des parois ? Quelle est l’efficacité du renouvellement d’air intérieur ? Existe-t-il des pathologies existantes telles que des moisissures sur les murs ? les murs sont-ils sujets à des remontées capillaires ? Etc. Bref il est nécessaire de bien comprendre le comportement hygrothermique du bâtiment à l’état initial avant d’envisager une solution d’isolation.
Ce MOOC sur le bâti existant et l’humidité a pour but de présenter les éléments permettant de réaliser un bon diagnostic de l’état initial d’un bâtiment avant réhabilitation afin de prévenir toute pathologie liée aux problématiques d’humidité. Les sources d’humidité, leurs conséquences ainsi que les phénomènes physiques en jeu sont abordés. Les éléments à observer sur le terrain sont détaillés et les suites à donner au diagnostic présentées (travaux à réaliser avant d’isoler, études complémentaires à réaliser, etc).
Enfin, comme le diagnostic s’effectue sur site, une activité fil rouge basée sur un bâtiment concret est proposée.
Si vous avez manqué le début, qu’à cela ne tienne, vous pouvez encore vous inscrire, et ce jusqu’au 28 février prochain, ne tardez pas !